Week-end Conseil #10 : Le Comte de Monte Cristo – Alexandre Dumas

J’ai décidé de lancer une série d’articles pour vous conseiller les romans qui m’ont le plus marquée et que je recommande souvent autour de moi.

On a tous (ou presque) des romans qu’on a déjà lus, qu’on se souvient avoir appréciés, mais dont on est incapable de parler…parce qu’on a oublié l’histoire. Et puis il a ces livres qu’on n’oubliera jamais parce qu’ils nous ont marqué. Ces livres qu’on voudrait partager avec le monde entier pour pouvoir en parler tout le temps. C’est de ceux-là que je veux parler dans cette série d’articles.

Cette semaine, je vous parle de Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas (père).

Le résumé de l’éditeur

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1815. Louis XVIII rétabli sur le trône se heurte à une opposition dont l’Empereur, relégué à l’île d’Elbe, songe déjà à profiter. Dans Marseille livrée à la discorde civile, le moment est propice aux règlements de comptes politiques ou privés. C’est ainsi que le marin Edmond Dantès, à la veille de son mariage, se retrouve, sans savoir pourquoi, arrêté et conduit au château d’If…

Paru en 1844-1846, Le Comte de Monte-Cristo connut un succès qui ne s’est pas démenti, ce qui en fait une des oeuvres les plus populaires de la littérature mondiale. L’abbé Faria, l’évasion inouïe, le trésor grâce auquel les bons seront récompensés et les traîtres punis… Le fabuleux destin d’Edmond Dantès possède la simplicité et la force des grands mythes. Conteur éblouissant, aussi à l’aise dans l’action que dans le dialogue, Dumas nous entraîne sans nous laisser reprendre souffle du cabinet de Louis XVIII à la Méditerranée des contrebandiers, des îles toscanes aux catacombes de Rome, puis aux salons parisiens où le mystérieux comte de Monte-Cristo se dispose à accomplir sa vengeance…

Ceux qui me connaissent et qui ont déjà parlé classiques avec moi le savent : Le comte de Monte-Cristo est mon classique préféré de tous les temps (peut-être même mon livre préféré, toutes catégories confondues).

Je ne sais pas pourquoi je n’en ai pas parlé avant… C’est fou, hein ? Mais les classiques, ce n’est pas forcément ce que l’on conseille facilement aux gens. Ça fait peur, ils sont longs, le style est compliqué, ça a mal vieilli, etc.

Que nenni, jeunes damoiseaux et jeunes damoiselles ! Je m’en vais vous expliquer pourquoi ce roman est le meilleur d’entre tous les meilleurs du monde entier. (Rien que ça !)

D’abord, il faut savoir que le style d’écriture d’Alexandre Dumas est plutôt agréable à lire. Évidemment, ça sent un peu le XIXe siècle, hein ? Mais déjà, c’est pas si loin que ça donc ça reste compréhensible et abordable, et ensuite, on est loin de Balzac et de ses grandes introspections philosophiques. Dumas, c’est de l’aventure, de l’action. Avec lui, on ne s’ennuie pas. Et encore moins dans Le Comte de Monte-Cristo : comme ce roman a été initialement publié en feuilletons dans un journal, il n’y a pas de temps morts. Il fallait donner envie aux lecteurs de continuer à acheter le journal, de continuer à suivre cette histoire (notamment pour être payé, hein, on va pas se mentir).

J’ai lu l’édition Kindle (gratuite, puisque l’œuvre est désormais dans le domaine public) en quatre volumes et je les ai dévorés. J’avais choisi cette version pour pouvoir faire une pause entre les différents tomes et éviter de me lasser, mais je les ai tous enchaînés parce que je n’arrivais pas à m’arrêter !

Ça va paraître cliché, mais j’ai adoré le personnage du comte de Monte-Cristo qui est très mystérieux. On ignore beaucoup de choses sur lui, il est extrêmement cultivé, connaît tout le monde et notamment des gens très haut placés, a ses entrées partout et semble être aimé et respecté de tous.

Grand vengeur, il s’en prend à ceux qui œuvrent dans l’ombre, à ceux qui manipulent les esprits les plus faibles, qui font fortune au détriment des plus naïfs, ceux qui trompent et qui s’en sortent indemnes, protégés par leur rang, leurs contacts et leur position dans la société. Mais le comte de Monte-Cristo sait aussi récompenser ceux qui font le bien sans rien attendre en retour, ceux qui sont naturellement bons, généreux, altruistes et qui souffrent parfois en silence.

J’ai aussi beaucoup aimé le valet de Monte-Cristo, Bertuccio, et Albert de Morcerf, même s’il est parfois un peu naïf et trop gentil, mais aussi Valentine et Noirtier de Villefort, ainsi que Maximilien Morel.

Ce roman est tellement riche qu’il est impossible d’en dire plus sans gâcher une partie du plaisir, mais je peux vous dire que ce chef-d’œuvre parle entre autres d’amour, de justice, de vengeance et d’abnégation. On y retrouve des personnages attachants, d’autres détestables et on se surprend à frémir ou à soupirer de soulagement.

Alors ? Convaincu·e·s ?

3 commentaires sur “Week-end Conseil #10 : Le Comte de Monte Cristo – Alexandre Dumas

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  1. Tu m’as convaincu de la lire il y a longtemps, mais j’ai enfin franchi le pas. Enfin presque, je l’ai commencé il y a deux semaines en audiobook à l’occasion d’un voyage en train. Le problème c’est que je n’arrive plus à trouver le temps d’écouter des livres à Bruxelles, déjà que j’ai du mal à trouver le temps de lire … Donc je vais essayer de continuer petit à petit, et je switcherai surement avec le version livre à un moment.

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    1. Je t’avoue que quand je l’ai lu, je prenais le train deux fois par jour du lundi au vendredi, ce qui me faisait 1h de lecture minimum par jour (sans compter l’attente sur le quai).
      En tout cas, j’espère qu’il te plaira ! 🙂

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